CHSCTM du 14 octobre 2019 : Déclaration CGT

mardi 15 octobre 2019

Mesdames, messieurs,
cher.e.s collègues,
camarades,

La CGT ne participera pas à ce CHSCT M.La CGT est opposée à la politique du gouvernement de casse de la Fonction Publique, de casse des garanties collectives, de casse des retraites, etc ...La CGT est opposée à la casse des missions de nos ministères, véritable scandale quand les enjeux liés à l’environnement, les enjeux liés aux transports, sont, en même temps, affichés comme prioritaires par le gouvernement.

Malgré ces oppositions aux politiques conduites, la CGT agit dans les CHSCT et dans le CHSCT M conformément au décret 82 - 453 pour protéger la santé et la sécurité des agents, dans cette période où leurs conditions de travail se dégradent fortement, et où les conséquences sur leur santé sont de plus en plus visibles.Manifestement, cette exigence, cette mise en visibilité des conséquences sur la santé des agents des conditions qui leur sont faites ne sont pas du goût des représentants du ministère.

À tous les niveaux, la souffrance au travail et le malaise des agents sont attisés par des réorganisations, ou plutôt devrait-on dire des plans sociaux que l’administration refuse désormais de nommer.

En effet, non seulement les agents voient les effectifs fondre et en corollaire leur charge de travail augmenter, mais ils découvrent parfois par hasard que leurs missions sont à supprimer... Pardon, « non prioritaires » dans la novlangue actuelle. Les non-dits, les dénis et les mensonges venant de l’administration que subissent les agents sont destructeurs. Alors que pourtant depuis des années l’administration prétend prévenir la souffrance au travail par des notes, des circulaires et des plans, dans les faits, l’organisation du travail qu’elle impose est toxique.

Dans ce contexte les agents des services support sont actuellement en première ligne. Il y a la mise en place des secrétariats généraux communs avec les préfectures au niveau départemental qui viennent toucher de plein fouet les agents du ministère qui travaillent actuellement dans les secrétariats généraux des DDI.

Maintenant, certains préfets de région, n’excluent pas non plus de regrouper aussi les services supports des DREAL. En outre, les services retraites de proximité au sein des DREAL sont en train d’être liquidés, sous couvert de dématérialisation.

C’est dramatique, car lorsqu’on se retrouve uniquement face à une machine, sans contact humain pour des questions aussi sensibles et central que les revenus, on laisse les agents seuls avec leur souffrance.

Quelles seront les conséquences de ces bouleversements pour la santé de tous les agents, que ce soit en directions départementales ou en directions régionales ?

Lire la suite de la déclaration en téléchargement.

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