OFB : les revendications CGT portées au Cabinet le 7 juin 2023

vendredi 9 juin 2023

Interventions CGT lors de l’entrevue au Cabinet ministériel le 7 juin 2023, à laquelle été conviées les organisations syndicales représentatives à l’OFB, suite la nomination de leur nouveau Directeur Général.

Les représentants du personnel étaient invités à exposer les problèmes et leurs revendications aux représentants des MTECT-MTE et de l’OFB présents :
- le Directeur adjoint du Cabinet du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoire,
- la Conseillère sociale du Cabinet du Ministre délégué chargé des Transports,
- le Conseiller Faune sauvage, Biodiversité et Paysage du Cabinet du Secrétaire d’État chargée de l’Écologie
- le DGD Ressources de l’OFB (le nouveau DG rencontrant de son côté les collègues à Brest le même jour)

La prise de parole de chacun-e des représentants syndicaux et les quelques débats qui s’en sont suivis n’ont pas permis aux cabinets de répondre point par point, ce qui n’était pas d’ailleurs l’objectif de l’entrevue.
Les messages portés sur la souffrance au travail et la nécessité de bénéficier de postes supplémentaires semblent avoir été entendus, sans garantie d’efficacité.


Les principaux sujets portés par la CGT Environnement :

1. L’écart / choc de domaines de compétence et d’intervention, de pratiques et d’imaginaires professionnels donc au sens large, de cultures entre les deux établissements fondateurs (l’AFB et l’ONCFS) n’est évidemment pas résorbé après 3 ans d’existence.

2. Le sous-effectif est flagrant : nous avons rappelé notre estimation de 800 postes supplémentaires (400 au siège, 400 dans les régions et départements) qu’il serait nécessaire de créer.

3. Le déficit de traitement sérieux des problèmes d’environnement et de biodiversité par l’Etat français est clairement perçu par les agents de l’OFB. Il est beaucoup question de biodiversité dans les discours, mais les décisions et arbitrages sont en faveur de l’activité économique de court terme.

4. De manière plus spécifique, plus de 600 collègues relèvent d’un statut récent (2017) mais indigne dès sa naissance : le « quasi-statut des contractuels de l’environnement ». Bercy et la Fonction publique ont soigneusement évité qu’il soit du niveau du statut des contractuels des agences de l’eau.

5. Enfin, l’accès à la prime de restructuration de service (PRS) n’est possible que jusque fin 2023, alors que de nombreuses modifications immobilières et changements de résidence administrative vont se poursuivre après : l’arrêté doit donc être prorogé jusqu’à la fin de 2026 pour que les agents puissent en bénéficier, s’ils remplissent les conditions.

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