Communiqué et Note CGT Fonction publique du 14 mars

mardi 14 mars 2023

Communiqué "Pour gagner le retrait, continuons la lutte !"
et Note CGT Fonction publique du 14 mars 2023 "Une affirmation répétée ne vaut pas vérité - Retraite : les enjeux du financement".

La note démontre que la France n’est pas un pays où les sociétés sont parmi les plus taxées, loin s’en faut : fausse affirmation ! Le constat est limpide et imparable : globalement, ce que les entreprises gagnent ne va pas à l’emploi. En revanche, l’on sait que les sociétés françaises sont parmi les plus généreuses au plan mondial de versement de dividendes. Les baisses et exonérations bénéficient avant tout à la hausse des profits.

La CGT Fonction Publique appelle à la grève, aux actions, rassemblements et manifestations mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire, et en reconduisant la grève à partir du 16 mars.

Non seulement Macron veut nous faire travailler deux ans de plus mais ce serait pour les agents de la Fonction publique sans augmentation de salaire !

Lors des mobilisations lancées par les organisations syndicales et de la jeunesse en 2006, nous avons gagné !
Même votée ou adoptée au 49-3, une loi peut ne pas s’appliquer comme l’a démontré l’exemple de la non-promulgation du Contrat première embauche.


Rappel :

Préavis de grève intersyndical MTECT-MTE-Mer adressé le 21 février au Ministre par FO, la CGT, CFDT, UNSA et FSU à partir du 4 mars 2023 jusqu’au 31 mars 2023 (reconductible quotidiennement) ainsi que pour les nuitées en amont et en aval de celle-ci pour les agent-e-s travaillant en horaires décalés.

Préavis de grève UFSE-CGT pour les journées du 1er au 31 mars 2023 : couvre l’ensemble des personnels de la Fonction Publique de l’État.


Amendement n° 19661 de M. Ferracci, député Renaissance après l’article premier du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, adopté le 10 février avec un avis favorable du gouvernement (Pour : 152 - Contre : 135 - Abstention : 1), voté dans l’hémicycle en séance publique en première lecture.

" Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité, les conditions et le calendrier de mise en œuvre d’un système universel de retraite faisant converger les différents régimes, et intégrant les paramètres de la réforme prévue dans la présente loi."

LA PÉTITION RESTE D’ACTUALITÉ

Signez la pétition lancée par l’intersyndicale contre le projet de réforme des retraites : https://chng.it/gSwG8F5Vkg


Le texte de la pétition :
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

Vos données ne feront l’objet d’aucune collecte, ni d’aucun traitement de notre part.

Documents joints