Le 19 janvier 2023 : engageons la lutte

mercredi 11 janvier 2023

Communiqué de l’intersyndicale interprofessionnelle, communiqué unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique, tract CGT Fonction publique et préavis de grève pour les journées du 1er au 31 janvier 2023 pour tous les personnels de la Fonction Publique d’État, ainsi que pour la nuitée en amont et en aval de ces dates.

Texte du communiqué unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique :
APPEL À LA MOBILISATION CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
Le gouvernement vient de confirmer son choix de reculer l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour avoir droit au taux plein et de mettre fin aux régimes dits spéciaux.
Face à cette politique de casse sociale, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une première journée de grève et de manifestation le 19 janvier.
Les organisations syndicales de la fonction publique — CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA — exigent du gouvernement, le retrait de son projet de reporter l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans et d’augmenter la durée de cotisation ce qui va contraindre la majorité des agent·es public·ques à travailler plus longtemps.
Ce projet, s’il devait s’appliquer, toucherait frontalement l’ensemble des salarié·es, et parmi eux, les agent·es public·ques.
Les agent·es public·ques bénéficiant du service actif ou superactif au titre des conditions d’exercice liées à leurs missions devraient également être en activité encore plus longtemps soit deux ans supplémentaires. Au lieu de pouvoir choisir de partir à 52 ans ou à 57 ans, ils·elles seraient obligés de poursuivre leurs missions jusqu’à 54 ans ou jusqu’à 59 ans alors que les raisons qui ont conduit à cette solution-compensation, elles, continueraient de persister et produire leurs effets.


POUR LA CGT, LA RETRAITE, C’EST TOUJOURS 60 ANS !

La CGT revendique :
• La retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous ;
• L’abrogation du mécanisme de la décote ;
• Le droit à un départ anticipé avant 60 ans pour toutes et tous les salarié·es ayant exercé des travaux pénibles et astreignants ;
• Dans le cadre du service actif, un référentiel métiers par corps qui appréhende la pénibilité de façon collective et non pas individuelle ;
• La pension minimale à 2 000 euros brut ;
• La revalorisation des retraites et des pensions ;
• Le renforcement du Code des pensions civiles et militaires, de la CNRACL, de l’IRCANTEC et du FSPOIE.