Point d’indice : + 10 % minimum, Intégration des primes, refonte des grilles, 32 H par semaine
Des milliards d’euros pourraient être dégagés dans la fonction publique grâce à l’augmentation du point d’indice et l’intégration des primes, et au respect de l’égalité salariale femmes-hommes.
La CGT revendique :
▪️l’augmentation des salaires par une revalorisation de la valeur du point d’indice de 10 % au minimum, avec effet rétroactif au 1er janvier 2022, et son indexation sur les prix, avec un minimum de 2 000 euros par mois pour le premier échelon de la catégorie C
▪️la reconnaissance des qualifications par une refonte des grilles indiciaires
pour une rémunération d’embauche en lien avec les qualifications, une progression de carrière permettant le doublement de la rémunération entre le début et la fin de la carrière.
▪️l’intégration des primes dans le traitement
▪️l’abrogation du jour de carence qui pénalise les malades par la suppression d’une journée de salaire !
▪️l’ouverture de négociations spour améliorer notamment le supplément familial, l’indemnité de résidence…
▪️la revalorisation des indemnités couvrant les frais engagés par les agents : indemnités de mission, de stage, kilométriques, abonnements de transports...
▪️un taux de remplacement au minimum de 75 % pour une carrière complète, et une pension en aucun cas inférieure au SMIC, qui implique le maintien calcul du montant de la pension sur l’indice détenu au cours des six derniers mois d’activité
▪️la réduction du temps de travail à 32 h, sans perte de salaire
Régime indemnitaire
La CGT revendique l’intégration des primes ayant un caractère de complément salarial dans le traitement brut. Cela permet d’augmenter les cotisations sociales, et donc de financer la sécurité sociale, notamment pour les droits et financement des retraites.
Par ailleurs, la CGT revendique l’abrogation de tout système de modulation de la rémunération "au mérite". L’individualisation de la rémunération nuit au collectif de travail et à la santé physique et mentale des travailleur·ses.
Enfin, les primes liées aux conditions d’exercices, aux risques, etc. doivent être revalorisées.
Non les fonctionnaires et agents publics ne sont pas un coût, non le service public n’est pas un coût. C’est le bien commun de toutes et tous, ce qui nous permet de vivre ensemble, de rendre possible l’égalité des chances et la solidarité.
Des hausses générales de salaire pourraient pourtant financer les pensions et les retraites actuelles et à venir. Des milliards d’euros pourraient être dégagés dans la fonction publique grâce à l’augmentation du point d’indice et l’intégration des primes, et au respect de l’égalité salariale femmes-hommes.
44 millions d’euros ont été alloués pour le seul premier semestre 2022 aux cabinets de conseil afin d’appuyer notre ministère, selon le rapport publié par le gouvernement sur le recours aux aides extérieures, annexé au budget 2023.
Rappelons que sur l’ensemble de l’année 2021, le MTE a dépensé 60 millions pour des cabinets de conseil.
Les projets de loi de finances et de finances de la Sécurité Sociale 2023, imposés par 49-3, confirment les politiques d’austérité pour la Fonction Publique ainsi que la pérennité du recours aux cabinets conseil au mépris de l’intérêt général.
Un vote massif pour la CGT, c’est montrer notre indignation
C’est donner du poids à toutes et tous nos représentant-e-s dans les instances à tous les niveaux,