"Week-end Pascal le long du Canal des 2 mers" - Action CGT VNF DT Sud-Ouest

mercredi 7 avril 2021

Durant tout le WE de Pâques, la CGT a exprimé le ras le bol des agents d’être pris pour des cloches !

Une campagne de sensibilisation à destination des usagers et des élus a été engagée pour alerter sur les conséquences des suppressions de poste au niveau des astreintes d’exploitation.

Voir en pièces jointes :
✔ le Communiqué de presse de l’Union Fédérale CGT de la Direction territoriale sud-ouest de VNF "Canal des deux mers : austérité = danger"
✔ le Courrier CGT adressé aux élu-e-s des communes traversées par le Canal des Deux Mers
✔ les Revendications CGT notamment pour sortir du mode dégradé dans l’exercice des missions

Les agents en subissent directement les conséquences sur leurs conditions de travail, la conciliation avec leur vie privée, dans un silence assourdissant de la direction malgré les multiples alertes des élus CGT dans les instances.
Les agents sont de plus en plus déconsidérés par la hiérarchie et mis à l’écart des décisions prises.

C’est le cas en ce qui concerne l’actuelle réorganisation de l’astreinte. Alors que le directeur avait pris l’engagement en comité technique de ne pas toucher aux périmètres d’astreinte avant 2022, des réflexions bien avancées sortent pour revoir l’organisation de l’astreinte en l’adaptant à la fusion des subdivisions SLE et SLO d’une part, SAQ et STG d’autre part.

Cette réorganisation, élaborée en concertation avec le niveau chef de centre, n’a pas pour objet d’améliorer le fonctionnement ou de régler les difficultés susceptibles de surgir en cas de crue sur des périmètres trop vastes.
La préoccupation immédiate de la direction est de changer l’organigramme de l’astreinte encadrement pour intégrer l’ensemble du millefeuille hiérarchique créé avec la fusion des subdivisions.

Par ricochet, l’astreinte terrain assurée par les agents d’exploitation est impactée avec à la clé des pertes de pouvoir d’achat : lorsqu’on partage un gâteau avec de plus en plus de personnes, les parts du gâteau deviennent plus petites et en l’occurrence, une fois de plus, c’est aux agents de premier niveau et dont les rémunérations sont les plus faibles qu’on demande de faire des efforts !
Pour certains, les pertes financières se situeront par an à 159,20 x 13 = 2069,60 € brut si on se fie aux nouveaux plannings que la direction tente d’imposer.
Pourtant, dans les situations de crise ce sont ces mêmes agents qui sont en première ligne pour assurer les interventions dont le service ne peut se passer.

Les représentants du personnel CGT
dtso.cgt@vnf.fr


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