CT du CEREMA du 4 avril 2019 : Déclaration liminaire CGT

jeudi 4 avril 2019

Monsieur le directeur,

Les documents dont nous disposons désormais sur le projet Cerem’avenir, s’ils confirment les premiers enseignements que nous en tirions lors du CTE du 8 février dernier, permettent de compléter et préciser les impacts attendus pour notre
service.

Une réponse aux diminutions de moyens et d’effectifs dans un contexte d’attaque généralisée contre la fonction publique.

Le projet Cerem’avenir, c’est à nos yeux avant toute chose une nouvelle réponse, après celle de la création du Cerema, à la diminution drastique des moyens qui nous est imposée comme à l’ensemble des services publics. Ce choix politique
est extrêmement lourd à l’heure où des mobilisations, inédites ne serait-ce que par leur inscription dans la durée, réclament avec obstination plus de service public et de justice sociale et fiscale.

Les annonces relatives à la réforme de la fonction publique s’ajoutent désormais à ce contexte, en multipliant les reculs potentiels pour les salariés :
– suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat, dont 50 000 postes dans la fonction publique d’État et 70 000 dans les collectivités territoriales,
– recours accru aux contractuels, plan de départs volontaires,
– fusion des CHSCT avec les comités techniques,
– attaques contre les commissions administratives paritaires,
– freins divers à la mobilité,
– accentuation de la rémunération au mérite (ce qui ne peut que saper l’ambition d’un « Cerema assure un service public animé par la recherche des solidarités, la mobilisation et la cohésion de ses équipes »)…

Sans même parler d’une nouvelle réforme des retraites qui se profile et pour laquelle, comme dans le grand débat, toutes les positions sont acceptables dès lors qu’on accepte l’objectif de faire travailler les salariés plus longtemps.

Tout cela percutera naturellement de plein fouet les agents du Cerema et les conditions de mise en œuvre de Cerem’avenir. Face à un pouvoir qui cache mal sa fragilité derrière une fuite en avant répressive, l’heure est donc à la
convergence des mobilisations pour mettre en échec ces orientations. Le 19 mars a été une première étape en ce sens.

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