Comité technique du CEREMA du 27 novembre 2018 : Compte rendu CGT

mardi 27 novembre 2018

Le directeur général reconnaît que de nombreux événements récents montrent qu’on a jamais eu autant besoin de Cerema, ce qui n’empêche pas que le service soit maltraité. Il convient donc selon lui de convaincre que le Cerema est nécessaire et que ses moyens doivent être renforcés. Le directeur croit percevoir plusieurs signaux en ce sens, notamment avec l’ANCT. Il partage le fait que l’insuffisante ouverture aux collectivités du Cerema pointée par la ministre (qui depuis aurait en privé reconnu ce fait) est largement de la responsabilité de la tutelle.

Le directeur général estime qu’il n’y a pas de débat sur le fait que les actions que mènera le Cerema pour l’ANCT pourront faire l’objet de financements réels, qui pourront d’ailleurs être différenciés selon les collectivités pour tenir compte de leurs capacités.

Le directeur général indique également un chantier sur les relations juridiques avec les collectivités, avec notamment la question des conditions qui pourraient permettre que le Cerema soit « in-house »1 pour les collectivités. Cela faciliterait à ses yeux grandement la mutualisation du Cerema entre l’État et les collectivités.

Dans le contexte de baisse des moyens, le directeur général estime qu’il faut s’interroger sur la relation à l’État et ses besoins. Certains exemples en DIR semblent montrer que les besoins demandent à être mis à plat.

La subvention sera supérieure de 1 million d’euros à la masse salariale en 2019, et risque d’être inférieure par la suite, ce qui pose problème pour un établissement public administratif dont l’essentiel du personnel est fonctionnaire en PNA. Le directeur général estime toutefois que la pente ne pourra être remontée sur ce plan-là que si on a traité tous les autres sujets par ailleurs.

En réponse à nos questions sur l’ingénierie, le directeur général estime que beaucoup de choses ont changé : plus d’ingénierie dans les collectivités, dans un certain nombre d’agences départementales, moins d’ingénierie dans les services de l’État. Il insiste sur la nécessité de permettre des parcours professionnels plus diversifiés et intégrant des postes en collectivité.

Le directeur général indique que sur les frais de déplacements, dès que les textes ministériels seront parus, ils seront appliqués au Cerema.

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Également disponible la déclaration liminaire.

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