Privatisation des autoroutes : « Mon ami, c’est le capital »

vendredi 3 février 2017

Le Gouvernement fidèle à sa politique libérale continue de privatiser et le plan de relance autoroutier validé par la commission européenne n’a été qu’un cadeau supplémentaire accordé aux sociétés concessionnaires et aux grands groupes du BTP chiffré à un taux de rentabilité annuel exceptionnel d’environ 25%.

Ces bénéfices vont dans les poches des actionnaires alors qu’ils pourraient bénéficier à notre modèle sociale et nos services publics si l’État était propriétaire du réseau autoroutier.

Fidèle à cette ligne idéologique, la Caisse des dépôts va céder 15% du capital de la SANEF qu’elle possède au profit du groupe espagnol Albertis pour un montant inférieur à sa véritable valeur.

Par ce rachat, le groupe Albertis prévoit une augmentation de 30 millions d’euros de son bénéfice net pour 2017 ! Ajouter au 42 millions d’euros au titre du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi pour les concessionnaires d’autoroutes alors que ces derniers ont supprimé 1 300 emplois.

Pour la CGT, il est plus que jamais d’actualité de changer de cap y compris pour mener une transition écologique dans le domaine des transports.

La CGT s’oppose au processus de privatisation des autoroutes, revendique la renationalisation et la maîtrise publique de l’ensemble du réseau routier.

Une autre solution existe : un véritable service public routier !