Vous trouverez ci-joint la déclaration CGT au CT de l’IGN qui s’est déroulé le 8 mars 2022 ainsi que le COP 2020-2024 (version v1.5) - MTE / MAA.
Déclaration générale
"(...) le document contractuel EPOM (engagements pluriannuels d’objectifs et de moyens) dont la Direction Générale dit qu’il dégage de nouveaux moyens et que c’est une bonne nouvelle, cet EPOM prévoit un maintien du plafond d’emploi ET un maintien des dépenses liées à la masse salariale pour les deux ans à venir. Cela induit que certes, l’IGN va ouvrir des postes, mais que les salaires vont stagner voir baisser pour certains. Les difficultés de recrutement que connait l’IGN sur des métiers en tension sont liées aux déficits salariaux sur les postes proposés. Cet état de fait suppose que la dimension salariale soit au cœur des réflexions de porte la Direction Générale.
La CGT de l’IGN revendique des hausses générales de salaires pour compenser l’inflation et reconnaitre les qualifications et l’engagement des personnels. Loin des primes ponctuelles ou autres dispositifs aléatoires, nous exigeons des mesures immédiates afin de porter le Smic à 2000 euros bruts, le dégel du point d’indice pour les fonctionnaires, l’augmentation des pensions , des minima sociaux ou encore une véritable allocation d’autonomie pour les jeunes.
Mais aussi des mesures immédiates pour réaliser l’Égalité salariale réelle. Nous avions chiffré à 1,2 millions d’euros la hausse de la masse salariale pour atteindre l’égalité. Le nouveau cadre de l’EPOM bloque dorénavant une potentielle mesure de hausse du budget pour atteindre l’égalité.
Loin des postures et des déclarations d’intentions, l’égalité salariale nécessite des moyens qu’il faut aller chercher. (...)"
Déclaration CGT PTA
Vu l’Engagement Pluriannuel Objectifs et Moyens, l’athlète IGN a ses bidons de protéines. Avec le projet managérial, son coaching va être plus serré avec une monté dans son intensité et dans son suivi. La physiologie de l’athlète IGN supportera-t-elle ce nouveau régime ? C’est ce que le Rapport Social Unique doit ou devrait nous montrer. Sa baisse musculaire, en nombre d’ETP est ralentie (60 – 70 = - 10) mais elle continue.
Le dépassement des heures d’efforts prévus est important : + de 14 000 heures écrêtées, soit l’équivalent de 9 ETP alors qu’il n’y a pas de pointage en télétravail, en forte augmentation depuis le début de la crise sanitaire. Ce type de pointage en télétravail n’est toujours pas prévu. Il nous manque ce thermomètre principal pour savoir si l’athlète IGN est en surchauffe. Mais des signes de fièvre commencent déjà à apparaitre : le flux tendu de travail commence à faire des crampes à l’ENSG, à la DSI, au SILOG. Il y a un problème de coordination des mouvements entre le système nerveux DP et les producteurs de l’effort DOT et DSI. On fait maintenant régulièrement des greffes provisoires de muscles CDD ou volontaires services civiques.
Et le pouvoir d’achat de l’athlète ne suit pas : gel du point d’indice, inflation, diminuant sa motivation. Mais l’athlète IGN se doit de remporter tout de même des médailles dans ces conditions ? La saturation physique et mentale n’est plus très loin.
Le moteur principal des écosystèmes naturels est la sélection naturelle. Nous espérons que cela ne soit pas un modèle pour l’écosystème de la production des données géographiques.
