Note publiée le 25 juin 2024 par la Fondation Jean Jaurès quantifiant l’impact sur l’emploi industriel qu’aurait la fin des politiques écologiques, promise par l’extrême droite :
https://www.jean-jaures.org/publication/arrivee-du-rn-a-matignon-le-risque-dun-grand-plan-social-dans-lindustrie-verte/
La note estime qu’à court terme serait menacées l’existence des 85 000 emplois recensés dans la filière de la voiture ou des bus électriques, la production d’éoliennes et de panneaux solaires, leur maintenance, ou encore la fabrication de pompes à chaleur.
De plus, les quelques 92 000 emplois supplémentaires dans ces filières qui pourraient être créés d’ici 2035 n’auraient aucune chance de voir le jour sans les politiques publiques adaptées. La note comprend une cartographie de la localisation de ces emplois et es filières concernée.
C’est évidemment une évaluation minimale - il n’y a pas que des emplois industriels en jeu dans la décarbonation - et cela ne dit rien des emplois qu’il va aussi falloir reconvertir d’ici là dans les filières qui produisent des biens incompatibles avec une société bas-carbone.
NOTA : À cette évaluation, à minima et court terme des 85 000 emplois privés, il faut ajouter une bonne partie des emplois de notre ministère et sans doute (compte-tenu du programme sur l’agriculture industrielle de l’extrême droite) une bonne partie aussi des emplois du MASA.
Sans parler des investissements industriels étrangers engagés et annoncés lors du 7e sommet Choose France du 12 mai dernier, qui risquent d’être compromis....
La fin des politiques écologiques, conjuguée avec la conception de la fonction publique de l’extrême droite (strictement régalienne et aux ordres du gouvernement), signifierait-elle la suppression d’un ministère dédié à l’écologie ? On peut sérieusement se poser la question !