Les organisations de la CGT ont porté, lors du CCN du 4 juin, la nécessité de faire du 16 juin, une journée d’action en soutien aux syndicats et aux travailleur·ses de la Santé.

Elles ont décidé, aussi, lorsque cela était possible, de créer au niveau des départements, les conditions de convergence des luttes existantes des multiples secteurs professionnels. Des rassemblements préparés avec les syndicats, la fédération de la santé et les UD se sont tenus dans les territoires devant les hôpitaux, les CHU ou encore les Ehpad.

La crise sanitaire vécue a démontré combien les services publics et la fonction publique étaient essentiels notamment pour garantir à toutes et tous l’accès aux droits sociaux et aux soins.

Le Gouvernement, en maintenant la loi de transformation de la fonction publique prouve une nouvelle fois qu’il souhaite rester dans une politique de l’indécence sociale et du cynisme économique.

Tout comme il le fait en supprimant des postes ou des lits d’hôpitaux juste après la crise sanitaire. Il ne veut rien comprendre. Aussi, encore une fois nous allons devoir nous mobiliser. La CGT avec d’autres organisations a déposé un recours devant le conseil d’Etat qui annulé le décret d’interdiction de manifester.

Ces dernières semaines les manifestations se sont multipliées, la colère n’attend pas les autorisations ! En effet, que ce soit chez Renault, dans les hôpitaux, les intermittent·es du spectacle, la culture et les sans-papiers, la révolte s’organise. Elle s’exprime fortement aussi au sujet du racisme, des violences policières, et des inégalités sociales exacerbées dans les quartiers populaires ou les zones rurales. Ces rassemblements divers et variés, révèlent sûrement de nouvelles perspectives de mobilisations sur des sujets différents mais liés et interconnectés !

La CGT y a toute sa place, le jour d’après reste à construire !