Action sociale : L’intersyndicale réclame un financement complémentaire !

vendredi 25 février 2011

13 millions nécessaires pour 1000 de places en crèches et 220 logements
Une chute sans précédent du pouvoir d’achat affecte aujourd’hui tous les personnels. Elle est causée par la
stagnation à sa valeur actuelle du point d’indice jusqu’en 2013, élément central du traitement des agents de la
Fonction publique et aggravée par l’augmentation annoncée des cotisations retraites des fonctionnaires.

L’action sociale interministérielle doit améliorer les conditions de vie des agents, or les crédits utiles au
financement des prestations sociales sont réduits. Entre 2007 et 2011, 20 millions manquent au financement
des crédits d’action sociale, évalués en LFI 2011 à 131 millions d’euros pour 2 500 000 agents.

Que le budget de l’action sociale n’ait pas été amputé de 10% à l’instar des budgets de l’ensemble des
programmes de la fonction publique ne satisfait pas totalement les organisations syndicales. Il doit répondre
aux besoins sociaux des agents qui doivent trouver des réponses concernant les places en crèches, le
logement, la restauration collective sans pénaliser les autres domaines d’intervention…

9 millions d’euros manquent actuellement pour répondre aux besoins pour les réservations de places en
crèches, 4 millions pour les logements sociaux, soit l’équivalent d’environ 1000 berceaux et 220 logements.
Offrir des réponses aux besoins de la petite enfance est indispensable. Alors que le taux de scolarisation des
enfants âgés de 2 ans est passé de 35% en 2000 à 15% en 2009 et que sont principalement concernés Paris et
Créteil.

Il en va de même pour le logement. Aujourd’hui, pour de nombreux agents, la part du budget affectée à
l’habitat représente bien plus de 30% de leurs revenus. La participation de l’employeur à l’accès au logement
social des agents est donc primordiale.
En réaction à ce désengagement de l’Etat employeur, les organisations syndicales exigent unanimement un
budget qui réponde aux besoins des agents pour l’année 2011 et pour les années à venir.

Elles réclament le dégel de la mise en réserve parlementaire pour pouvoir honorer toutes les nouvelles
demandes des régions ainsi que le financement immédiat des opérations engagées les années précédentes et
des conventions en cours de signature au premier trimestre 2011.
Elles en appellent à l’arbitrage du ministre, sur ces questions.

Paris le 21 Février 2011

Les organisations syndicales siégeant au Comité Interministériel d’Action Sociale
de la Fonction Publique de l’Etat.

*CFDT - CGC - CGT - FO - FSU -SOLIDAIRES - UNSA Fonction publique

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