En 1997, le rapport "Desbazeilles", estimait déjà que la moitié des dessinateurs assurait des tâches de techniciens supérieurs. Le ministre avait promis un recrutement exceptionnel de 1500 postes et ce n’est finalement que 600 postes qui ont été attribués.

Parallèlement en 2000, les dessinateurs des Finances ont accédé à la catégorie B sur la base d’une reconnaissance de leur savoir faire et de leurs compétences.

En 2011, les dessinateurs de la ville de Paris, ont obtenu cette reconnaissance et sont dans l’attente du décret les intégrant à la catégorie B.

Nous exigeons la réouverture immédiate du chantier sur l’avenir du corps des dessinateurs débouchant sur la réforme statutaire et indemnitaire, dans le cadre du Nouvel Espace Statutaire des B techniques du ministère, afin que nous ne soyons pas encore les oubliés du MEDDE.

Une rémunération en chute libre !

Comme l’ensemble des catégories C, les dessinateurs subissent le tassement de leur grille de salaire, près de la moitié des échelons du corps sont quasiment au niveau du SMIC. 295 dessinateurs du 1er niveau de grade en sont les victimes et devront patienter pour certains, jusqu’à 8 ans, avant de pouvoir bénéficier d’une amélioration indiciaire d’à peine 8 points.

Comme pour les adjoints administratifs, les dessinateurs sont éligibles pour le 8ème échelon avec un taux de promotions restreint qui lèse bon nombre d’entre eux, surtout ceux qui partent à la retraite en 2012.

Nous exigeons le passage automatique au 8ème échelon pour tous les dessinateurs, Chefs de Groupe de 1ère classe (DCG1) remplissant les conditions d’ancienneté. Le 8ème échelon doit être un échelon de déroulement de carrière linéaire.

Un corps sacrifié sur l’autel des mesures catégorielles !

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