Le 16 octobre des milliers de retraités ont manifesté pour leur pouvoir d’achat

dimanche 18 octobre 2009


Des milliers de retraités sont descendus dans la rue, le vendredi 16 octobre, dans une soixantaine de villes en France, à l’appel des syndicats : CGT, CFDT, CGC, UNSA, FGR-FP, pour réclamer " une augmentation immédiate des retraites et le droit à la santé pour tous ".

Les organisations syndicales de retraités CFDT, CFE-CGC, CGT, UNSA et la FGR-FP appellent les retraités à se mobiliser sur leurs revendications.

Les retraités, comme les salariés, n’ont pas à subir les conséquences de la crise dont ils ne sont pas responsables. Tout le monde s’accorde à dire que notre système de protection sociale a permis d’amortir la crise. A condition toutefois de ne pas continuer à le dégrader.
Les retraités sont inquiets et mécontents de la perte du pouvoir d’achat, du maintien des basses pensions, de l’augmentation du forfait hospitalier, des nouvelles franchises et des diminutions des remboursements, des dépassements d’honoraires médicaux…

Pour mettre un terme à

 la dégradation de la protection sociale
 La remise en cause des services publics
 La loi Bachelot (hôpital, patients, santé, territoire) qui remet en cause le droit à la santé et les fondements de l’hôpital public..
 La loi Boutin sur le logement qui touche les retraités sur les questions de surloyer ou de sous-occupation des appartements.
 Le « reste à charge » exorbitant pour les familles sur les tarifs des maisons de retraite, ainsi qu’aux projets conduisant à augmenter les tarifs des établissements publics ou à but non lucratif.

Notre système de protection sociale est nécessaire, utile et efficace. Il convient de le préserver et de le développer. Pour cela, comme pour l’emploi ou les salaires, il faut une nouvelle répartition des richesses qui rendent au monde du travail les moyens de vivre dignement.

Oui, il est nécessaire, utile et efficace de satisfaire les revendications des retraités

L’organisation syndicale des retraités CGT propose :

 200 € pour toutes et tous tout de suite, en rattrapage de la perte du niveau de vie.
 Pas de pension en dessous du SMIC, que la CGT revendique à 1 600 €.
 L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen.
 Le relèvement de la pension de réversion à 75% de la retraite initiale.
 Un financement solidaire de la protection sociale à hauteur des besoins et qui inclut la prise en charge de la perte d’autonomie (financement basé sur la recherche de ressources et non sur des économies puisque les besoins vont objectivement augmenter).
 Des services publics de qualité et de proximité qui permettent le lien social et évitent l’exclusion des personnes isolées.

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